Débloquer les stratégies de brevets nord-américaines : principales différences entre les demandes de brevet canadiennes et américaines

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Bien que les procédures d'examen des brevets au Canada et aux États-Unis présentent de nombreuses similitudes, les deux systèmes ont progressivement divergé au fil de leur développement, ce qui a donné lieu à d'importantes différences procédurales et substantielles. En pratique, l'OPIC s'appuie largement sur les avis d'examen de l'USPTO, et les brevets délivrés par l'USPTO bénéficient généralement également de l'autorisation de l'OPIC.

Voici quelques différences clés entre les systèmes de brevets canadien et américain :

  • Système du premier déposant

Le Canada et les États-Unis adoptent tous deux un système du premier déposant. Les États-Unis sont passés d'un système du « premier inventeur » à un système du « premier déposant » après la mise en œuvre de l'America Invents Act en 2013. Dans les deux pays, le dépôt précoce est crucial, car la citation de l'état de la technique dépend entièrement des dates de dépôt et de priorité. Aucun des deux pays n'autorise l'« antidatation » à la date de l'invention pour contourner l'état de la technique, ni l'interférence avec la procédure pour contester la demande concurrente d'un concurrent.

  • Demande provisoire

Les États-Unis disposent d'un système de demande provisoire permettant aux déposants de déposer une description simplifiée, valable 12 mois et moyennant des frais réduits. Les demandes provisoires ne nécessitent pas de revendications formelles ni de déclarations/affidavits et peuvent permettre aux inventeurs d'établir une date de priorité antérieure.

Le Canada ne dispose pas d'un système de demande provisoire. Cependant, les demandeurs canadiens peuvent obtenir un résultat similaire en déposant d'abord une demande officielle, puis une nouvelle demande revendiquant la priorité dans les 12 mois et en abandonnant la première demande. Cette stratégie permet aux demandeurs d'affiner leur invention tout en établissant la priorité, puis de décider s'ils souhaitent investir dans un examen complet. (Similaire au système de « priorité nationale » du système de brevets chinois.)

  • Examen accéléré

Les États-Unis proposent divers mécanismes d'examen accéléré, notamment l'examen prioritaire de premier niveau (PPH), l'examen accéléré et des procédures accélérées spéciales pour les personnes âgées, les personnes en santé ou les technologies vertes. La plupart de ces mécanismes entraînent des frais supplémentaires et la soumission de documents.

Au Canada, l'examen accéléré est uniquement accessible par l'intermédiaire de l'ATDB ou en soumettant une demande accompagnée d'une simple déclaration indiquant que « le défaut d'examen accéléré pourrait porter atteinte aux droits du demandeur » et en acquittant des frais gouvernementaux. Aucune preuve, aucun résultat de recherche d'antériorité ni avis pertinent ne sont requis. Au Canada, l'examen accéléré donne généralement lieu à l'émission d'une notification administrative dans un délai de 3 à 4 mois, tandis que les examens réguliers peuvent prendre de 18 à 24 mois, voire plus.

  • Demande d'examen final/examen continu

Une fois que le demandeur a modifié les revendications en réponse à l'avis d'examen, l'examinateur de l'USPTO émettra généralement un « rejet final », empêchant le demandeur de modifier davantage les revendications à moins que le demandeur ne demande la poursuite de l'examen et ne paie les frais.

Le Canada a également mis en place un mécanisme similaire après la révision de ses règles sur les brevets en 2019. Si un demandeur reçoit trois avis de l'Office et ne satisfait toujours pas aux exigences de la loi ou de la réglementation sur les brevets, il doit présenter une requête en continuation d'examen et acquitter les taxes. Il dispose ensuite de deux autres possibilités de présenter une requête en continuation d'examen. Cependant, le système canadien est relativement souple, et les modifications de fond des revendications apportées dans la réponse permettent souvent d'éviter un rejet final et d'accélérer le traitement de la demande de brevet.

  • Modification de la réclamation

Aux États-Unis, les modifications fréquentes des revendications peuvent conduire à un rétrécissement de la portée de la protection et faire l’objet d’une défense de type « dossier enveloppant ».

Au Canada, les tribunaux ne sont pas autorisés à utiliser les dossiers d'examen pour interpréter les revendications de brevet. Cependant, à la suite de la modification de la Loi sur les brevets en 2022, le Canada a introduit l'article 53.1, qui permet aux tribunaux de se référer aux communications avec le Bureau des brevets pour interpréter les revendications. Cela rapproche le Canada de la pratique américaine.

  • Supplément pour sinistres

Le Canada et les États-Unis imposent une surtaxe sur les revendications. Si une demande de brevet américaine comporte plus de 20 revendications, ou plus de trois revendications indépendantes, une surtaxe sera appliquée. L'application de plusieurs revendications dépendantes entraînera également des frais supplémentaires. Le Canada, quant à lui, ne facture que les revendications supérieures à 20, mais pas les revendications dépendantes multiples.

  • Traitement médical

Au Canada, les allégations relatives à des méthodes médicales ne sont pas autorisées, mais peuvent être reformulées en « utilisation » pour obtenir une approbation. Les États-Unis, en revanche, autorisent les allégations relatives à des méthodes médicales.

  • Soumettre l'état de la technique (IDS)

Les États-Unis imposent une obligation de franchise, exigeant la présentation d'antériorités pertinentes à la brevetabilité. Le Canada n'a pas cette obligation, exigeant la présentation uniquement à la demande de l'examinateur. Cependant, l'examinateur peut exiger la présentation d'antériorités ou de progrès procéduraux relatifs à la demande étrangère correspondante. En pratique, si un demandeur soumet proactivement une opinion d'examen sur une famille de brevets, cela peut accélérer le processus d'examen à l'OPIC.

Les dossiers de brevets étrangers étant publics, les examinateurs peuvent s'y référer, mais pas nécessairement les enregistrer. Si un demandeur soumet proactivement un état de la technique, celui-ci sera certainement inclus dans le dossier d'examen, ce qui pourrait compliquer la contestation de la validité du brevet par le tribunal en cas de litige.

  • Demande divisionnaire

Les États-Unis autorisent généralement le dépôt volontaire de demandes divisionnaires ou continues.

Le Canada, quant à lui, distingue les divisions volontaires des divisions déposées à la demande de l'examinateur. Les divisions volontaires peuvent être invalidées en vertu du principe de la « double brevetabilité », tandis que les divisions déposées à la demande de l'examinateur ne sont généralement pas soumises à ce risque. Par conséquent, au Canada, il est important de déposer toutes les revendications pendant le processus d'examen afin de permettre à l'examinateur de soulever des objections d'unité.

  • Demande partielle maintenue

Les États-Unis autorisent une demande de « continuation partielle » (CIP) pour introduire un nouveau contenu. Le Canada ne l'autorise pas. Si un nouveau contenu est requis, une nouvelle demande doit être déposée, et le calcul de l'effet d'antériorité commencera à compter de la nouvelle date de dépôt.

  • Indemnisation de la durée du brevet

Les États-Unis ont mis en œuvre des extensions de durée de brevet (PTA) depuis 1999. Le Canada vient d'introduire un système similaire en 2025, permettant de prolonger la durée des brevets en raison de retards déraisonnables de l'office des brevets, mais la méthode de calcul et la structure des frais sont différentes.

  • Système de demande de rétablissement des droits

Le Canada autorisait auparavant le rétablissement inconditionnel d'une demande dans un délai de 12 mois, mais depuis 2024, l'OPIC a révisé son règlement pour y inclure une exigence de « diligence raisonnable ». Cela rend le rétablissement plus difficile si la demande est abandonnée en raison d'un manquement à la diligence raisonnable. Cette exigence est similaire à celle des États-Unis, selon laquelle l'abandon doit être « involontaire » ou « inévitable ».

  • Droits des tiers pendant la période de renonciation

Au Canada, si une demande de brevet est réputée abandonnée, un tiers qui a utilisé ou s'apprêtait à utiliser l'invention de bonne foi pendant la période d'abandon peut continuer à l'utiliser même si la demande est ultérieurement rétablie, sans contrefaçon du brevet. Aux États-Unis, une protection similaire s'applique principalement lors des procédures de réexamen ou de redélivrance.

  • Entrée dans la période de grâce du PCT

Le Canada autorise l'entrée tardive dans la phase nationale du PCT, jusqu'à 42 mois après la date de priorité, mais à partir de 2022, il faudra prouver que le retard était « involontaire ». Les États-Unis, en revanche, n'autorisent pas l'entrée tardive inconditionnelle.

  • Signature de l'inventeur et propriété

Aux États-Unis, une déclaration d'inventeur ou une lettre d'autorisation doit être soumise. Le Canada a simplifié ce processus en permettant aux demandeurs de soumettre directement une « déclaration de propriété » depuis 2007, sans avoir à obtenir la signature de l'inventeur ni à enregistrer le transfert.

  • Incorporation de références

Le Canada n’autorise pas l’incorporation de documents par « incorporation par référence », mais vous pouvez citer des documents publics à condition qu’ils soient consultables.

  • Petite entité

Aux États-Unis, la norme pour les petites entités est inférieure à 500 employés, et il existe également une qualification de « micro-entité » qui permet une réduction de 75 % des frais.

La norme canadienne pour les petites entités est inférieure à 100 employés, et les universités peuvent également bénéficier de tarifs préférentiels, avec une réduction d'environ 50 %.

  • Ajustement des frais

Alors que l’Office des brevets des États-Unis n’ajuste ses frais de manière significative que tous les quelques années, le Canada ajuste ses frais chaque année en fonction de l’inflation et les publie à l’avance dans la Gazette du Canada.

  • Frais annuels

Aux États-Unis, les frais annuels pour les brevets d’invention sont payés 3,5 ans, 7,5 ans et 11,5 ans après l’autorisation ; au Canada, ils sont payés annuellement à la date anniversaire de la demande.

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